SETE
Nicolas Bacchus nous fait l’honneur d’inaugurer la nouvelle baleine rouge.C’est une histoire d’amitié. On aime ses chansons, ses engagements et ses combats.Comme il joue collectif, avec Bacchanales Production, il diffuse plusieurs artistes et on rêve d’un partenariat avec la baleine rouge où l’on pourrait les accueillir en résidence artistique.Libéré, libertin, libertaire : LIBRE Nicolas BACCHUS n’a pas sorti d’album depuis 10 ans mais n’a pas chômé pour autant, de productions pour d’autres en concerts filmés, de spectacles parodiques en organisation de scènes collectives.Voilà enfin un 6ème album en forme d’anniversaire, dans lequel il s’évertue toujours à prendre le CONTREPIED des “bonnes” façons de faire, de vivre ou d’aimer, se méfiant des pensées uniques et des lieux communs du moment, à rebours des attentes et des clichés de l’époque. Même s’il est difficile, en traversant les orages de la vie, de continuer à parler politique, cul, liberté, de manière décalée, parodique, ou au second degré, sans qu’on puisse confondre avec la réalité qui se caricature souvent au premier. Alors, retrouver la colère et le sourire dans le même mouvement, exorciser à coups de pied au cul et de refrains vengeurs… et rigoler un bon coup, quand-même, parce qu’il faut pas pousser.Côté textes, on retrouve dans cet album un mélange de poèmes mis en musique (Brecht pour cette fois), de reprises de classiques plus ou moins connus (de Vissotski à Frédéric Bobin), de textes personnels intimes, provocateurs ou rigolards, voire plus ou moins perfides, “poélitiques ou homosensuels”, en tout cas libérés et libertaires : libres. Des collègues de choix (Manu Galure, Eric Mie, Lucarne, Erwan Temple) ont aussi confié quelques textes… L’éventail est donc à la fois cohérent dans le discours et varié dans la forme et l’origine, ce qui devrait permettre de ne pas trop ennuyer l’auditeur exigeant.En plus l’entrée est libre, elle aussi !