SERIGNAN
Sous le lit. Au placard. Dans le miroir. Ils reviennent.
À rebours des expositions thématiques ou de l’apparente neutralité des accrochages de collections muséales, « Le Retour » s’organise comme un délire paranoïaque, un cauchemar ou un trip : à partir d’une lacune centrale. On ne saura pas pour qui, pour quoi, ronflent les tambours hollywoodiens du titre. Cette histoire n’a cependant « rien de personnel ». Pour paraphraser Jim Shaw, un des artistes de l’exposition, nous espérons que ce que nous faisons à partir de nos rêves ne dépend pas de nous. Œuvres du Centre national des arts plastiques (Cnap) en dialogue avec la collection du Musée régional d’art contemporain Occitanie.