CASTELNAUDARY
Trois compositeurs et une compositrice explorent chacun à leur manière le jeu des contrastes, des reflets, des éclats.
Sophie Gail, l’une des rares compositrices de son époque, ouvre le concert avec l’ouverture des Deux Jaloux, une œuvre vive et théâtrale, dans l’esprit des opéras comiques de son temps.
Étienne-Nicolas Méhul remporta un grand succès avec l’opéra-comique Stratonice, oscillant entre gravité et lyrisme. Puis, Beethoven, dont la Romance pour violon et orchestre n° 2 distille une douce mélancolie, suspend le temps avant de déployer son énergie créatrice dans l’ouverture des Créatures de Prométhée.
Quant à Mozart, il insuffle à ce concert la jeunesse pétillante de sa Symphonie n° 29, toute en légèreté et en clarté.
– Sophie Gail (1775 – 1819) – Les Deux Jaloux – Ouverture
– Étienne-Nicolas Méhul (1763 – 1817) – Stratonice – Ouverture
– Ludwig van Beethoven (1770 – 1827) – Romance pour violon et orchestre n° 2 en fa – majeur opus 50
– Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791) – Symphonie n° 29 en la majeur KV 201
– Ludwig van Beethoven – Les Créatures de Prométhée opus 43 – Ouverture
