TOULOUSE
Avec le Concerto pour piano n° 1 de Chopin, il se sent en terrain familier, presque comme s’il retrouvait un ami d’enfance. La musique de ce compositeur romantique, évoque à la fois la douceur et la passion, et invite l’auditeur à un voyage émotionnel sincère. Son programme se tourne aussi vers deux autres grands musiciens polonais, dont la musique porte en elle les traces des bouleversements du XXe siècle. La Symphonie n° 3 de Lutosławski, avec ses sonorités riches et évolutives. Et puis, il y a le Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Penderecki, une œuvre qui, avec ses sonorités inédites, fait vibrer l’orchestre de 52 musiciens de manière presque surnaturelle. C’est comme si chaque note portait un message de mémoire, de douleur, mais aussi d’espoir.
Ce programme, c’est une véritable conversation entre les musiciens et le public, un voyage à travers des émotions profondes et sincères. Mao Fujita, avec sa sensibilité, nous invite à ressentir chaque nuance, chaque silence, chaque cri silencieux de ces œuvres puissantes.
