Bief de partage, Naurouze

Bief de partage des eaux entre
le versant atlantique et méditerranéen

Le bief de partage des eaux est le point le plus haut du canal. Il se situe sur la ligne de partage des eaux entre le versant méditerranéen et le versant Toulousain. 

Le bief de partage

Le bief de partage des eaux (portion entre deux écluses) est le point le plus haut du canal. Il se situe sur la ligne de partage des eaux entre le versant méditerranéen et le versant Toulousain. Aujourd’hui, ce plus haut bief du canal, mesure 5 km de long et culmine à 189,43 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il s’agit de la portion du canal du Midi située entre l’écluse de l'Océan et l’écluse de la Méditerranée.

C’est sur ce bief que la rigole de la plaine, alimentée par divers ruisseaux de la montagne Noire et par les réservoirs de Saint-Ferréol et du Lampy, se déverse dans le canal du Midi.

Alimentation en eau dans la Montagne Noire

Les écluses de l’océan
et de la méditerranée d’hier et d’aujourd’hui

En 1674, à l’ouverture de la navigation entre Toulouse et Castelnaudary, le bassin de Naurouze, situé sur la ligne de partage des eaux entre le versant méditerranéen et le versant Toulousain faisait office de bief de partage. Fort logiquement Pierre-Paul Riquet nomma la première écluse rencontrée en venant de Toulouse écluse de l’Océan et la première en direction de Narbonne écluse de la Méditerranée.

Cependant, lorsqu’en 1688, suite aux travaux recommandés par Vauban, le passage par le bassin de Naurouze fut abandonné au profit d’une tranchée aménagée au sud du bassin, les bateliers ne passaient plus les portes ni de l’Océan, ni de la Méditerranée. Coté Atlantique, l’écluse de Montferrand fut débaptisée et renommée écluse de l’Océan. De l’autre côté, l’écluse du Médecin fut rebaptisée écluse de la Méditerranée.

Les écluses qui donnaient accès au bassin n’ayant plus d’utilité, l’une fut comblée (celle de l’Océan), l’autre (celle de la Méditerranée) continua à servir de passage aux eaux de l’alimentation qui gagnent encore aujourd’hui le bief de partage en passant à travers cet ancien sas.

Des plaques indicatrice et commémorative marque le lieu où les eaux se séparent dans le bief du canal que l’on nomme aujourd’hui bief de partage.