Port-la-Nouvelle
PKR 31.5
Port-la-Nouvelle est le débouché du canal de la Robine.
Au début du XIXe siècle, un nouveau port baptisé Port-la-Nouvelle est construit en lieu et place d’une tour de défense et d’un hameau de pécheur situé à l’embouchure du canal de la Robine et de l’étang de Bages. Il permet de remédier à l’envasement de l’étang de Bages qui empêche toute réhabilitation du port de Narbonne.
Peu à peu, une ville se constitue et des habitants commencent à peupler la rive droite du port de commerce. Un peu plus tard un cimetière est aménagé, puis un bureau de poste ainsi que l'actuelle église Notre-Dame-de-Bon-Voyage. Le 21 juillet 1844, un édit de Louis-Philippe déclare la naissance de la commune de "La Nouvelle".
Compte tenu du déclin de la navigation sur le canal de la Robine au détriment du chemin de fer, en 1857, la nouvelle commune est reliée au trafic ferroviaire régional par la construction d’une gare sur la ligne de chemin de fer reliant Perpignan à Narbonne. Dès cette période, les activités commencent à se diversifier et la ville commence à développer une vocation de station balnéaire caractérisée par l’installation d’un casino.
Au milieu du XXème siècle, la ville décide de changer de nom pour devenir « Port la Nouvelle ».
Le port de commerce devient, après Sète, le second port d’importance sur la façade française du golfe du Lyon. Ses dessertes fluviales et ferroviaires sont des atouts précieux pour son développement qui se maintient tout au long du XXe siècle. Tout comme Sète, le port est aujourd’hui propriété de la région Occitanie.
Aujourd’hui et depuis le XIXe siècle, Port La Nouvelle séduit les vacanciers avec sa belle plage de sable fin de plus de 10 km.
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